Certains dossiers de réflexion générale sur le thème sont proposés et peuvent être repérés par la vignette : DOCUMENT RESSOURCE
Observatoires et liens utiles
SIDEFOP AGEFMA : Système d'Information Décisionnel Emploi Formation Orientation Professionnelle https://sidefop.agefma.mq
AGEFMA : Carif-Oref de Martinique http://www.agefma.mq
CEE - Centre d'Etudes de l'Emploi : http://www.cee-recherche.fr
La Dares et Pôle emploi publient mensuellement, selon un calendrier arrêté pour l’ensemble de l’année, des statistiques, essentiellement nationales, sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par Pôle emploi dans la collection Dares Indicateurs. Des données brutes au niveau local (régions, départements et zones d’emploi) sont mises à disposition sur internet dès la publication du Dares Indicateurs.
Producteur : Aract Martinique
Découvrez la synthèse de l'étude menée par l'Aract-Itt en Martinique en collaboration avec la DEETS Martinique sur le nombre de Conventions Collectives Nationales ou Locales applicables de droit en Martinique et sur le nombre de salarié.e.s couvert.e.s.
Nouveau Insee Flash Martinique sur l'emploi en Martinique. Paru en avril 2024, ce document nous indique que le taux d'emploi augment sur un et atteint 60% de la population active de 15 à 64 ans en 2023. Le taux d’emploi des femmes rejoint celui des hommes. Pour autant, elles sont plus fréquemment en situation de sous-emploi.
Après quatre trimestres consécutifs à la hausse en Martinique, l'emploi salarié diminue au quatrième trimestre 2023. Les inscriptions à France Travail baissent continuellement depuis le deuxième trimestre.
Ce mémento annuel est réalisé chaque année par la DREES en collaboration avec la DARES. Il contient des données départementales et régionales portants sur différents domaines de l’action sociale. Il est accessible dans une version Internet permettant aux utilisateurs de télécharger la maquette nationale, ou de choisir un département sur la carte de France puis de sélectionner le tableau à visualiser.
La Martinique en chiffres 2023 : l'Agefma propose une série de tableaux de bord présentant les indicateurs clés qui décrivent le contexte démographique de Martinique ainsi que la situation de l'emploi et les politiques de formation.
En moyenne, entre 2015 et 2019, en Martinique, 26 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET) soit deux fois plus qu’en France métropolitaine. Une large majorité d’entre eux recherchent un emploi ou souhaitent travailler. La moitié est peu ou pas diplômée et cohabite avec les parents. Les femmes à la tête de familles monoparentales (18 %) sont aussi diplômées que l’ensemble des NEET mais elles cumulent des difficultés socio-économiques. Plus d’un jeune sur quatre est chômeur diplômé. Enfin, 3 % de ces jeunes sont exclus socialement et professionnellement.
Au second trimestre 2023, l’emploi salarié augmente légèrement en Martinique, principalement dans le tertiaire non marchand et la construction. Le nombre de contrats d’intérim repart à la hausse. Le taux de chômage recule. Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois ainsi que le nombre de nouvelles entreprises diminuent.
Au quatrième trimestre 2023, en Martinique, le nombre de demandeurs d'emploi tenus de rechercher un emploi sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 29 860. Ce nombre baisse de 2,6 % sur le trimestre (soit - 810 personnes) et de 8,7 % sur un an. En France (y compris Drom), ce nombre augmente de 0,2 % ce trimestre (-0,6 % sur un an).
Chaque année, Pôle emploi adresse un questionnaire aux établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteur d’activité et par bassin d’emploi. Sur les 2,4 millions établissements entrant dans le champ de l’enquête, plus de 420 000 réponses ont été collectées et exploitées pour la France entière.
Lancé à l’été 2020 en réponse à la crise sanitaire liée au Covid-19, le plan « 1 jeune, 1 solution », qui s’appuie en grande partie sur des dispositifs déjà existants, vise à faciliter la formation et l’insertion professionnelle des jeunes. Entre mi-2020 et mi-2021, les entrées dans les principaux dispositifs du plan atteignent 1,8 million, en hausse de 41 % sur un an.
Producteur : Observatoire des métiers du sport / AFDAS
Ce panorama a pour objectifs d’apporter de la connaissance, de nourrir les réflexions, de promouvoir les initiatives vertueuses auprès des partenaires et acteurs du secteur, et d’identifier les leviers pour accompagner ces initiatives / expérimentations / dispositifs.
Cette 15ème édition annuelle est réalisée par l’association Recherches et Solidarités avec le soutien de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire et en coopération avec Le Mouvement Associatif. Fiches par régions.
En juillet 2021, un an après leur sortie d’études, l’insertion professionnelle des apprentis et lycéens professionnels de niveau CAP à BTS s’est nettement améliorée par rapport à leur situation en janvier 2021.
Des conditions de la scolarité à la situation des jeunes pendant et après le confinement du printemps 2020, en passant par leurs premiers pas sur le marché du travail, ce “Céreq Bref“ offre un tour d’horizon des résultats fournis par l’enquête Génération 2017.
Producteur : AFDAS
Cette étude a été réalisée dans le cadre de l'Engagement de Développement de l‘Emploi et des Compétences (EDEC) Culture, Création, Communication, Sport et Tourisme, accord conclu entre les représentants des secteurs concernés, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, le ministère de la Culture, le ministère chargé des Sports et l’Afdas. Le volet présenté ici représente les données sur la Martinique.
Producteur : Recherches et Solidarités
Les données correspondent à l’année 2019 et s’appuient sur les déclarations des employeurs auprès de l’ACOSS-URSSAF pour le régime général et de la MSA pour le régime agricole.
L’enquête TraCov est la première enquête nationale statistiquement représentative concernant les conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de travail, les risques psychosociaux et la santé au travail. L’enquête permet notamment de mieux comprendre l’ampleur et les mécanismes des contaminations en lien avec le travail.
Parmi les mesures du plan « 1 jeune, 1 solution », l’aide à l’embauche des jeunes permet aux employeurs de bénéficier d’une aide pouvant aller jusqu’à 4 000 euros pour l’embauche d’un jeune âgé de moins de 26 ans, en CDI ou en CDD de trois mois ou plus. Cette étude dresse une toute première évaluation des effets de la mesure sur l’emploi des jeunes, et pas seule- ment sur les embauches de jeunes. Ce dispositif aurait permis une hausse de 7 % de l’emploi en CDI ou CDD long des jeunes de 22 à 25 ans, soit 60 000 emplois.
Auteur : Observatoire des Territoires. La participation des femmes à la population active est aujourd'hui presque équivalente à celle des hommes (49 % de femmes contre 51 % d'hommes). Cependant, en France comme dans tous les pays européens, les conditions d’emploi des femmes sont moins favorables que celles des hommes (davantage de recours au temps partiel, une précarité de l’emploi accrue...), contribuant à expliquer un écart de rémunération qui peine à se résorber (environ 25 % de moins).
Chiffres détaillées - Tableaux au niveau national et au niveau localisé
En 2020, les jeunes sont affectés par la crise sanitaire. Au plus fort du premier confinement au mois d’avril, par- mi les moins de 30 ans, les embauches chutent de 77 % sur un an et le nombre d’inscrits à Pôle emploi augmente de 36 %.
Producteur de donnée : APEC
Cette 5e vague du baromètre Apec de l’insertion des jeunes diplômé·e·s repose sur l’interrogation de 1 000 jeunes diplômé·e·s de niveau Bac +5 ou plus et de 500 jeunes diplômé·e·s de niveau Bac +3/4, âgé·e·s de 20 à 30 ans au moment de l’enquête, ayant obtenu leur diplôme en 2019.
En 2019, en France, 71,7 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives au sens du Bureau international du travail (BIT), qu’elles aient un emploi ou soient au chômage.
Ces bases proposent le taux de chômage pour les 321 zones d'emploi (composition 2010) de France métropolitaine et des départements d'outre-mer (DOM hors Mayotte).
En février 2019, sept mois après leur sortie d’un centre de formation d’apprentis, 73 % des jeunes ayant suivi des études de niveau CAP à BTS ont un emploi. Ce taux d’insertion est en hausse de 1 point par rapport à l’année précédente, soit un rythme plus faible que les quatre dernières années. Parmi les jeunes en emploi, un peu moins de la moitié travaille dans l’entreprise formatrice. Quel que soit le niveau de formation, sortir du système éducatif après avoir obtenu le diplôme préparé demeure déterminant pour l’insertion des jeunes. L’écart des taux d’insertion selon ce critère est en moyenne de 15 points : 76 % des sortants diplômés sont en emploi contre 61 % des jeunes sortis en année terminale d’un cursus sans obtenir le diplôme.
Etude sur le devenir des Demandeurs d'emploi entrés en formation en 2016, 2017 et 2018, formations financées par la Collectivité Territoriale de Martinique
En 2018, en France, 71,9 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives au sens du Bureau international du travail (BIT), qu’elles aient un emploi ou soient au chômage. Ce taux augmente de 0,4 point en 2018, atteignant son plus haut niveau depuis 1975. Cette hausse est due à celle du taux d’emploi (+ 0,7 point pour les 15-64 ans), plus marquée pour les jeunes et les seniors.
En 2016, la Martinique compte 131 200 emplois, en diminution sur la période 2006-2016. Néanmoins, la situation du marché de l’emploi est disparate selon les intercommunalités. L’agglomération de Fort-de-France, poumon économique de l’île, perd des emplois ainsi que la CAP Nord Martinique, tandis que l’Espace Sud Martinique reste dynamique. Dans trois cas sur dix, les personnes en emploi vont travailler hors de l’intercommunalité où elles résident. Le nombre de navetteurs est stable depuis 2006.
En 2018, la population active est stable en Martinique et s’établit à 153 000 personnes en âge de travailler. Le taux de chômage est stable et concerne 18 % de la population active. L’activité salariée et le secteur tertiaire regroupent la majorité des emplois, notamment chez les femmes. Celles-ci sont néanmoins plus exposées à des situations précaires aux frontières du chômage, ainsi que les jeunes actifs et les personnes peu diplômées.
Chaque année l’enquête Insertion Professionnelle des Apprentis (IPA) auprès des jeunes sortis des Centre de Formation d’Apprentis (CFA) est initiée par le Rectorat. Cette enquête a pour objectif d’identifier le devenir professionnel des apprentis sept mois après leur sortie de formation en apprentissage.
En 2018, l’emploi en France progresse moins vite : + 225 000 après + 338 000 en 2017, malgré l'accélération de l’emploi non salarié. L’emploi est surtout porté par le tertiaire marchand, la légère reprise de la construction et une hausse dans l’industrie. Le ralentissement du tertiaire non marchand se poursuit. En 2018, l’emploi n’augmente plus partout : il baisse à La Réunion, en Bourgogne-Franche-Comté, dans le Centre-Val de Loire et le Grand Est. Il est par contre particulièrement dynamique en Corse, en Guadeloupe et en Guyane.
Élaboré dans le cadre du plan d’action gouvernemental en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, cet ouvrage se présente comme un outil au service des acteurs de l’emploi, de la formation, de l’insertion, de l’orientation ou du développement économique pour favoriser l’emploi des femmes dans les territoires ruraux. Il s’adresse également aux élus et élues locaux.
L'emploi dans la fonction publique - année 2018
Entre 2014 et 2018, le taux de chômage a baissé dans les quatre DOM historiques et le taux d'emploi a peu varié. L'écart avec la France métropolitaine reste stable et marqué. Sur la même période, en Guyane, le halo autour du chômage, déjà élevé, a sensiblement augmenté. Mayotte se distingue nettement des autres DOM avec une situation qui s'est dégradée en quatre ans du fait notamment de la forte croissance démographique qui amène de nombreux candidats sur le marché du travail. Le taux de chômage y atteint 35 % en 2018.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B ou C diminue dans 90 départements. La baisse est moins prononcée pour les demandeurs d’emploi senior. Les hausses sont principalement situées au nord et l’est du territoire, mais c’est la Martinique qui connaît la plus forte augmentation (+1,7 %).
En France, fait persistant, les femmes connaissent un taux d’activité inférieur à celui des hommes. Mais qu’en est-il de l’accès à l’emploi des femmes à l’échelle des territoires ? Le CGET a croisé 13 indicateurs socio-économiques pour observer la situation dans les 1 259 intercommunalités de France (hors Mayotte). Des indicateurs à décuuvrir sur l'application interarctive Sofie.
La baisse du chômage se confirme : – 0,7 point par rapport à 2016. Données sur le halo du chômage avec focus Dom.
Dans un contexte de vieillissement de la population, où le marché de l’emploi est dominé par les séniors et où les jeunes quittent le territoire pour poursuivre leurs études ou chercher leur premier emploi, deux problématiques essentielles se dessinent pour l’avenir des métiers en Martinique : celle du renouvellement des effectifs et celle des conditions d’exercice des métiers.
En 2017, 293200 contrats aidés ont débuté – recrutements initiaux et reconductions –, dont 259400 contrats dans le secteur non marchand et 33800 dans le secteur marchand. Près des deux tiers de ces recrutements ont été réalisés au premier semestre.
Des embauches en hausse, une forte reprise dans la construction. En 2016, 195 300 embauches en contrat de professionalisation ont eu lieu, soit une hausse de 5,1% par rapport à 2015. (...) Interrogés six mois après la fin de leur contrat de professionnalisation, 73% des bénéficiares déclarent être en emploi.
En 2014, les conditions d’emploi en Martinique sont moins favorables aux femmes qu’aux hommes. Cependant, la mixité professionnelle est assez forte sur l’île et les inégalités salariales entre les deux genres sont parmi les plus faibles des régions françaises.
Ce dispositif offre à ses bénéficiaires un accompagnement renforcé, assorti d’une garantie de revenu venant en soutien de cet accompagnement. Il se veut innovant selon plusieurs dimensions (accompagnement collectif, priorité aux mises en situation professionnelle, médiation active aussi tournée vers les entreprises…). Un Comité scientifique a été instauré pour superviser l’évaluation de cette expérimentation et en vue de « déterminer les conditions de [sa] généralisation ». L’évaluation d’impact statistique a été mise en oeuvre par la Dares sous l’égide du comité scientifique.
En 2017, en Martinique, la moitié des personnes âgées de 15 ans ou plus sont actives au sens du BIT. Parmi elles, 82 % ont un emploi et 18 % sont au chômage. Les actifs occupés travaillent principalement en tant que salariés et dans le secteur tertiaire. Quant aux actifs inoccupés, ils restent nombreux même si le taux de chômage est stable.
En 2017, l'emploi accélère de nouveau nettement en France : + 338 000, après + 212 000 l'année précédente. Il est entraîné par le dynamisme du tertiaire marchand. L’emploi repart à la hausse dans la construction. Il est quasiment stable dans l’industrie après seize années de recul. En revanche, il ralentit dans le tertiaire non marchand. En 2017, pour la deuxième année consécutive, l'emploi augmente dans toutes les régions. Il est le plus dynamique dans les Pays de la Loire, en Bretagne et en Île-de-France.
En 2016, en France, 29,2 millions de personnes de 15 à 64 ans, soit 71,4 % de cette tranche d’âge, sont actives au sens du Bureau international du travail...
En 2016, 127 000 Martiniquais ont un emploi et 27 000 sont au chômage au sens du BIT. Conséquence d’un retrait démographique et d’un volume d’emplois stable, le chômage est en recul en 2016.
En Martinique, le marché de l’emploi est dominé par les seniors. Couplée avec l’émigration des plus jeunes pour la poursuite des études ou le premier emploi, cette tendance se traduit depuis 2011 par un plus grand nombre de sorties que d’entrées sur le marché du travail. Dans ce contexte, deux problématiques s’avèrent essentielles : celle du renouvellement des effectifs et celle des conditions d’exercice des métiers.
Document ressource
Producteur de données : ANACT - Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail.
Et si ouvrir à tous, femmes et hommes, l’accès à tous les emplois, permettait à la fois d’améliorer la qualité des conditions de travail et l’efficacité de l’entreprise. On pourrait alors voir la mixité comme une solution pertinente et innovante pour réduire les dysfonctionnements de l’organisation. En effet, sa mise en oeuvre permet de limiter les arrêts de production, le recours aux remplacements, de préserver la santé et de développer les parcours professionnels. Le réseau Anact-Aract en a fait l’expérience dans de nombreuses entreprises, notamment des PME. Vous vous demandez sur quoi agir, comment faire, avec quels moyens : ce guide vous propose une démarche et des exemples d’entreprises. Très concrètement, il donne des points de repères,des indicateurs et des méthodes pour diagnostiquer le degré de mixité dans votre entreprise et favoriser la mixité des postes et des parcours. Dans cette optique, il s’appuie sur une analyse fine du travail et de son organisation. Il sollicite aussi l’ensemble des partenaires sociaux pour faire du projet de mixité un objet de dialogue et d’évolution des représentations sociales dans l’entreprise.
En 2016, l’intérim a connu en Martinique une forte progression de son activité (+58,4%) à 1 309 Equivalent Emploi Temps Plein (EETP) après une hausse déjà enregistrée en 2015 (+5,0%).
En France, l'emploi accélère de nouveau nettement entre fin 2015 et fin 2016 : + 252 000 personnes, après + 124 000 l'année précédente. Ce dynamisme provient de l'emploi salarié, en particulier dans les services aux entreprises. En revanche, l'emploi non salarié continue de reculer, excepté dans le tertiaire non marchand où il progresse. En 2016, pour la première fois depuis 2006, l'emploi augmente dans toutes les régions. C'est en Occitanie et dans les Pays de la Loire qu'il est le plus dynamique.
En Martinique, le secteur tertiaire marchand est à sont plus haut niveau depuis 2009.
Au troisième trimestre 2016, le secteur marchand perd des postes aux Antilles-Guyane. Le repli est plus fort en Guadeloupe qu’en Martinique et en Guyane.
En 2015, 53,3 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont sur le marché du travail en France : 43,2 % occupent un emploi et 10,1 % sont au chômage, soit un taux de chômage de 18,9 %. 14,7 % des jeunes ne sont ni en emploi, ni en formation (part de « NEET »). Après s’être nettement dégradés suite à la crise de 2008, ces indicateurs ont peu varié de début 2013 à fin 2015. La part et le taux de chômage des jeunes ont baissé d’environ un demi-point, mais la part des jeunes sans emploi ni formation s’est accrue d’autant. Sur la même période, le taux d’emploi des 15-29 ans s’est stabilisé.
Producteur : Recherches et Solidarités
Les données présentées sont issues de l'ACOSS-URSSAF et de la CCMSA. Chacune des quatre composantes de l'économie sociale (associations, fondations, mutuelles et coopératives) sont analysées.
Au cours de la dernière décennie, les taux d’activité et d’emploi sont restés relativement stables dans les DOM. Le taux de chômage a été plus fluctuant, notamment en Guyane et à La Réunion. Les facteurs favorisant les transitions entre l’emploi, le chômage et l’inactivité ont évolué. Les 50 ans et plus ont été plus protégés de la perte d’emploi lors des mouvements sociaux de 2009 et l’âge n’est plus un facteur discriminant pour l’accession à l’emploi depuis 2006.
Les missions locales ont pour mission de permettre aux 16-25 ans de surmonter les difficultés liées à leur insertion professionnelle et sociale. Elles les accueillent, les informent, les orientent et les accompagnent en construisant avec eux des parcours personnalisés vers l’emploi. Pour ce faire, ces structures s’appuient sur la mobilisation des partenaires locaux, des entreprises et la forte implication des collectivités locales et de l’État. Jean-Marc Seijo-Lopez, délégué ministériel aux missions locales, vient de publier leur bilan d’activité, élaboré à partir des données 2014 et 2015.
De 2010 à 2015, dans l'ensemble du secteur non marchand, près de 121000 bénéficiaires ont signé une convention initiale d’emploi aidé relative à un métier du sport ou de l'animation (encadré), sous forme d’un Contrat Unique d’Insertion-Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CUI-CAE) ou d’un emploi d’avenir (EAv).
L'attractivité économique de la Martinique est plutôt faible en 2013, en léger repli par rapport à 2008. Le territoire attire globalement peu d’emplois productifs et encore moins d’emplois qualifiés de cadres ou de professions intellectuelles supérieures. Parmi eux, les natifs sont largement sous-représentés.
Le onzième rapport de l’ONPES a été remis le 14 juin 2016 à Ségolène Neuville, Secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
Cette étude menée en collaboration avec l’ensemble des partenaires de la Plateforme d’Observation Sociale et Sanitaire de Martinique, est une ressource utile pour les acteurs et les décideurs du territoire, mais également pour tous ceux qui s’intéressent à la problématique de l’insertion sociale et professionnelle des Jeunes en Martinique.
Dossier Insee - Fiches thématiques et dossiers transversaux
Focus santé 1 : Santé générale
Focus santé 2 : Comportements à risque
De son côté, le CESE a rendu un avis sur le rapport présenté par M. Eustase Janky, rapporteur au nom de la délégation à l'Outre-mer sur “Le défi de l'insertion professionnelle et sociale des jeunes ultramarins“.
Entre fin 2014 et fin 2015, l'emploi se redresse de 0,5 % en France, après une quasi-stabilité au cours de l'année précédente. En effet, l'emploi salarié s'accélère dans le tertiaire marchand et notamment dans les services aux entreprises. C'est en Occitanie et dans les départements d'outre-mer que la situation est la plus favorable. Inversement, l'emploi salarié diminue en Normandie, dans le Grand Est et en Corse.
Les fonctions exercées à Fort-de-France, à Sainte-Anne, ou dans les communes rurales du Nord de l'île ne sont pas les mêmes. En 2011, les fonctions liées aux services à la personne (administration, éducation-formation, santé, action sociale, services de proximité...) représentent un emploi sur deux en Martinique. Elles se développent sur le territoire en fonction de la présence de la population. Les fonctions liées aux prestations intellectuelles, à la conception-recherche, au commerce inter-entreprises, à la gestion ou à la culture et aux loisirs représentent un cinquième de l’emploi régional, soit une part de 4 points plus importante qu’en 1999. Elles restent très concentrées dans et autour de Fort-de-France. Enfin, parmi les fonctions de production concrète, leur part ne cesse de s'éroder depuis 12 ans. Le nombre d’emplois relevant des fonctions agricoles est en forte baisse, près d’un tiers des emplois de ces fonctions ont été détruits entre 1999 et 2011.
Le premier trimestre 2015 se caractérise par une tendance haussière de l'emploi salarié dans les départements français d'Amérique (DFA). Cette configuration inhabituelle confirme un élan positif observé au quatrième trimestre 2014. Au premier trimestre 2015, l'emploi salarié martiniquais confirme la tendance à la hausse observée fin 2014.
Après trois ans de vie active, les jeunes diplômés de l’enseignement professionnel secondaire en 2010 affichent un taux de chômage de 24 %. La crise heurte frontalement les diplômés de CAP et BEP, venant détériorer encore leur positionnement sur le marché du travail. Sans être épargnés par la crise, les bacheliers technologiques ou professionnels sont nettement moins exposés. À terme, la pertinence du niveau V pourrait ainsi être mise en question.
Six mois après un contrat de professionnalisation arrivé à échéance en 2011, 76 % des anciens bénéficiaires sont en emploi, chez le même employeur dans 1 cas sur 2. Avant leur contrat de professionnalisation, 30 % d’entre eux étaient en emploi. L’orsqu’ils ne sont pas en emploi, les anciens bénéficiaires sont surtout au chômage (19 % des sortants).
Six mois après la fin de leur contrat, 36 % des personnes sorties d’un contrat unique d’insertion du secteur non marchand (CUI-CAE) et 66 % des personnes sorties d’un contrat unique d’insertion du secteur marchand (CUI-CIE), en 2012, sont en emploi.
Au printemps 2013, le Céreq a interrogé un échantillon national de jeunes sortis de formation initiale en 2009-2010 sur leurs premiers pas dans la vie active. Les 33 500 jeunes qui ont répondu sont représentatifs des 708 000 qui, cette année-là, ont quitté pour la première fois le système éducatif, à tous les niveaux de formation. Pour la première fois, les jeunes sortants des établissements d’Outre-mer ont été interrogés. Cette enquête devient donc une enquête nationale France entière. Son objectif est d’étudier l’accès à l’emploi des jeunes et leur trajectoire professionnelle, en fonction de la formation suivie et d’autres caractéristiques individuelles (genre, origine sociale, etc.).
En France, en 2000, un quart des demandeurs d’emploi exercent une activité tout en recherchant activement un autre emploi. L’activité réduite permet au demandeur d’emploi de maintenir un lien avec le marché du travail, mais comporte parallèlement un risque d’enfermement du demandeur d’emploi dans une trappe au travail précaire. Dans cet article, nous évaluons l’impact de l’exercice d’une activité réduite sur la sortie du chômage vers l’emploi et sa qualité. L’étude est réalisée à partir d’un appariement original entre les données administratives de Pôle emploi et les déclarations annuelles des données sociales.
L’accès à l’emploi des jeunes suivis se dégrade malgré un fort recours aux contrats aidés. En 2013, 534 000 jeunes de 16 à 25 ans ont été accueillis pour la première fois dans le réseau des missions locales, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2012 et de 10 % par rapport à 2011.
Entre novembre 2012 et décembre 2013, 91 000 emplois d’avenir ont été prescrits, quasi exclusivement par les missions locales. Sur la même période, ces prescriptions ont donné lieu à 88 000 embauches de jeunes en emploi d’avenir dont les trois-quarts dans le secteur non marchand. Fin 2013, 78 000 jeunes bénéficiaient d’un emploi d’avenir.
En 2012, 498 000 conventions de contrats aidés ont été signées dont 446 000 dans le secteur non marchand et 52 000 dans le secteur marchand. 248 000 sont des nouvelles embauches et 220 000 sont des reconductions de contrats. Le nombre de contrats signés a augmenté de 12 % par rapport à 2011 grâce au dynamisme des entrées du secteur non marchand (+14 %) tandis que celles du secteur marchand se sont légèrement contractées (-3 %).
Le taux d’emploi reste constant depuis 3 ans. Au deuxième trimestre 2013, le taux d’emploi en Martinique s’élève à 51,6 %. Identique chez les hommes et les femmes, c’est le taux le plus élevé des départements français d’Amérique (DFA). Le taux de chômage est en légère augmentation (22,8 %) et reste bien supérieur au taux métropolitain. Les jeunes sont les plus touchés par le chômage mais les plus diplômés tirent leur épingle du jeu.
Ce document de synthèse sur L’emploi et le chômage des personnes handicapées vise à rassembler les informations les plus récentes et les plus complètes pour apprécier l’activité des personnes handicapées et leur situation par rapport à l’emploi et au chômage. à cette fin, il mobilise diverses sources disponibles : enquêtes statistiques, notamment l’enquête Handicap et santé auprès des ménages (HSM) de 2008 ; déclarations administratives obligatoires ; sources administratives de suivi de dispositifs…
Dans toutes les régions sans exception, les personnes de 25 à 64 ans détenant un diplôme d’enseignement supérieur ont plus d’emploi que la moyenne française, tandis que les personnes sans diplôme de fin de secondaire en ont moins que la moyenne. Les indicateurs sont comparables à ceux publiés par le recueil annuel de l’OCDE Regards sur l’éducation, agrégés par niveaux internationaux d’éducation.
Note d'information : Sept mois après leur sortie de formation professionnelle ou technologique, 43 % des lycéens ont un emploi en 2013. La situation de l’emploi est bien moins favorable que celle observée en 2012
Fin 2008 et fin 2009, la Dares a mené une enquête auprès de demandeurs d’emploi entrés ou non dans l’un des quatre contrats aidés issus de la loi de cohésion sociale (CIE, CI-RMA, CAE, CAV) et leur a, à cette occasion, demandé ce qu’ils pensaient de ces dispositifs.
Suivi de cohorte des salariés en CAE et CUI-CAE et suivi des associations sportives employeurs. Cette étude a pour objectif l’évaluation des mesures d’accompagnement des salariés et des associations sportives dans le cadre du plan de relance des emplois aidés en Martinique.
L'Insee en collaboration avec la Dares propose avec Emploi et salaires un panorama complet et précis sur l'emploi et les salaires. L'édition 2013 présente quatre dossiers. Nous vous proposons ici plus particulièrement un lien vers le dossier thématique s'appliquant aux données des régions.
En 2012, le taux de chômage, comme les parts de chômage et de «NEET», sont pour les jeunes de 15-29 ans un peu inférieurs en France à la moyenne de l’Union européenne. Ils sont nettement plus élevés dans les départements d’outre-mer qu’en France métropolitaine.
L'étude donne quelques chiffres plus précis sur les DOM dans les pages 16 et 17.
Cette étude a pour objectif de présenter une photographie des acteurs (organismes de formation, organisateurs d’ACM, animateurs), d’analyser l’emploi et la formation, et de proposer des préconisations pour favoriser la professionnalisation de ce secteur.