Certains dossiers de réflexion générale sur le thème sont proposés et peuvent être repérés par la vignette : DOCUMENT RESSOURCE
Observatoires et liens utiles
Observatoire des Territoires a href="http://www.agence-cohesion-territoires.gouv.fr</a></p>"Cet Atlas présente, sous forme cartographique et de chiffres-clés, des indicateurs illustrant les résultats concrets et les premiers impacts du programme Action Coeur de Ville, politique interministérielle et partenariale volontariste sui vise à soutenir l'attractivité des villes moyennes, de métropole et d'Outre-mer.
L’Insee a publié le 8 mars 2024 un dossier sur l'égalité femmes-hommes en Martinique dans le cadre d'un partenariat avec le ministère chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte conre les discrimination. Chaque région présente des chiffres clés sur cinq thématiques (démographie, enseignement-éducation, conditions de vie, travail-emploi, salaires) permettant une comparaison au niveau national, régional et départemental.
L’Insee a publié en octobre 2023 le Panorama de la pauvreté en Martinique qui met à jour une diversité de situations individuelles et territoriales. L'approche monétaire a été privilégiée car elle est la seule qui permette une analyse fine d'un point de vue géographique, à un niveau régional ou infra-régional.
Cette publication regroupe les programmes d’action de quatre territoires ainsi que six pistes d’action d’envergure nationale issues de la Fabrique Prospective “Comment renforcer l'accessibilité à une alimentation durable et de qualité pour tous dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ?“. Des pistes de réflexion pour comprendre comment donner accès à une alimentation durable dans les QPV.
Auteur : Agence Nationale de la Cohésion du Territoire / Fabriques Prospectives. De janvier 2022 à janvier 2023, L'ANCT a organisé une Fabrique prospective intitulée “Dans un monde en transition, être sénior demain dans une petite ville“. Huit communes ont été accompagnée pendant un an, dont Sainte-Marie en Martinique.
Producteur : France Stratégie Le troisième rapport annuel du comité d’évaluation de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté 2018-2022, présidé par Louis Schweitzer et hébergé par France Stratégie, fait le point sur la Stratégie en cours de mise en œuvre et ouvre des perspectives pour une Stratégie 2023-2027.
Producteur : Observatoire des Territoires. Ce premier cahier du 9e rapport de l’Observatoire des territoires (2021-2022) «Territoires et transitions» analyse les dynamiques démographiques dans le temps long à différentes échelles géographiques, éclairant les transitions à l’oeuvre et les trajectoires diverses des territoires.
Producteur : Ministère de la Transition Ecologique
Alors que de nouvelles habitudes de mobilité sont susceptibles d’émerger dans le contexte de la crise sanitaire, l’enquête mobilité des personnes permet de dégager les situations et les profils favorables à l’adoption des modes de déplacement actifs, marche ou vélo. Ainsi, en 2019, 23,9 % des déplacements locaux sont effectués principalement à pied et 2,6 % à vélo.
Cet ouvrage apporte un éclairage sur plus d’un an de crise sanitaire, aux conséquences économiques et sociales inédites : Comment ont évolué la mortalité et la santé de la population au cours des différentes vagues ? Quel a été le niveau d’adoption des mesures de prévention ? Comment le système de soin a-t-il été impacté ? Quels territoires ont été les plus touchés par la baisse des naissances observée neuf mois après le premier confinement ? Quelles sont les conséquences de la crise sur les revenus des ménages et sur le marché de l’emploi ? Comment les jeunes ont-ils vécu cette crise ?
L’enquête ÉPICOV, menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) depuis le début de la crise sanitaire, a notamment pour objectif de mesurer les liens entre les conditions de vie et l’exposition au virus. Elle porte sur 135 000 personnes représentatives de la population âgées de 15 ans ou plus en 2020, en France métropolitaine, en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion, à l’exception des personnes détenues en prison ou résidant en EHPAD. L’exploitation développée ici concerne la première vague (mai 2020).
A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, un document synthétisant les principaux résultats des violences faites aux femmes au cours des 12 derniers mois en Outre-mer et en métropole est disponible dans la rubrique téléchargement. Les premiers résultats de l’enquête Virage dans les Outre-mer pour la population réunionnaise ont été présentés à Saint-Denis de La Réunion à l’occasion du 8 mars 2019. Les premiers résultats de cette enquête concernant la Martinique l’ont été à Fort-de-France le 22 novembre et ceux pour la Guadeloupe, à Basse-Terre le 25 novembre 2019.
Le huitième rapport de l'Observatoire des territoires intitulé « La France en douze portraits » dresse douze portraits en autant de planches cartographiques portant sur les évolutions démographiques, les dynamiques des entreprises et emplois industriels, les niveaux de vie des ménages, les recettes des collectivités territoriales, les tensions sur le parc de logements, l’artificialisation des sols, les lieux de résidences et lieux de travail, les mobilités résidentielles, l’accès aux infrastructures de transport, les pratiques des transports quotidiens, les centralités d’équipements et de services, l’accessibilité au numérique et usages.
Cet ouvrage offre un panorama des questions économiques, sociales et environnementales au niveau territorial. En utilisant les zonages d’études actualisés en 2020, l’ouvrage fait le point sur les disparités géographiques en France, sur les forces et faiblesses des divers territoires ainsi que sur les conditions de vie de la population.
En 2019, en France, 12,9 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET). Si les femmes sont globalement plus souvent dans cette situation que les hommes, ce n’est le cas qu’à partir de 22 ans. En effet, elles sont plus souvent en études auparavant, puis inactives avec l’arrivée des premiers enfants. L’écart entre les femmes et les hommes se réduit depuis 2003. Il est aussi moins important que dans l’ensemble de l’Union européenne. Quant à la part de NEET elle-même, elle est légèrement plus élevée en France.
Auteur : Observatoire des Territoires. La participation des femmes à la population active est aujourd'hui presque équivalente à celle des hommes (49 % de femmes contre 51 % d'hommes). Cependant, en France comme dans tous les pays européens, les conditions d’emploi des femmes sont moins favorables que celles des hommes (davantage de recours au temps partiel, une précarité de l’emploi accrue...), contribuant à expliquer un écart de rémunération qui peine à se résorber (environ 25 % de moins).
Producteur : Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation présente l'édition 2021 "ESRI - Vers l'égalité femmes-hommes ?". À travers 60 chiffres clés se trouve illustrée la situation de l'égalité femmes-hommes, dans les pays de l'Union européenne et en France, à la lumière de données statistiques récentes sur les étudiants, les diplômés, les personnels (enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels de soutien...) et les instances de gouvernance de l'enseignement supérieur et la recherche.
Dans cette édition, la vue d’ensemble porte sur l’impact social de la crise sanitaire de la Covid-19 et du confinement, dans des domaines tels que la santé, l’emploi, les inégalités femmes-hommes, la scolarité des enfants, les pratiques culturelles, etc. Un éclairage est ensuite apporté sur les enfants, sous l’angle des inégalités sociales..
À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, « Filles et garçons sur le chemin de l'égalité, de l'école à l'enseignement supérieur » réunit une série de données statistiques sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active.
La crise sanitaire a plongé dans la précarité des millions de personnes, du jour au lendemain. Cette crise sociale sans précédent se poursuit, six mois après les trois coups du confinement. C’est ce que montre la nouvelle édition du baromètre Ipsos / Secours populaire de la pauvreté.
Les mesures de confinement mises en place depuis le 17 mars 2020 touchent les populations de façon différenciée selon le type de logement qu’elles occupent ou la composition de leur ménage. L’Insee a souhaité rassembler différents indicateurs à l’échelle locale pour éclairer les phénomènes liés à la suroccupation des logements, et à la spécificité des ménages concernés (familles monoparentales, enfants en bas âge, personnes seules..). Ces éléments sont accessibles soit sous forme de cartes, soit sous forme de tableaux régionaux et départementaux, soit sous forme de fiches départementales commentées téléchargeables, soit enfin sous forme de base de données téléchargeable. Une publication nationale résume les grands messages que permettent de délivrer ces indicateurs.
L’enquête COCONEL est réalisée par internet. Une fois par semaine, un échantillon d’un millier de personnes, représentatif de la population adulte française, est interrogé avec un questionnaire couvrant divers aspects de la crise actuelle. La présente note détaille les principaux résultats de la sixième vague, qui a été réalisée par l’Ined en partenariat avec le consortium COCONEL. L’enquête a été menée pour cette vague auprès d’un échantillon de 2 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les enquêtés ont été interrogés du 30 avril au 4 mai sur les aspects suivants : conditions de logement ; travail ; enfant et continuité pédagogique ; voisinage et sentiment d’isolement.
Présentation des Etudes démographiques de M. CLaude-Valentin MARIE, conseiller pour l'Outre-mer à l'Institut National des Etudes Démographiques, lors des dernières assises de l'URASS à l'IMS au mois de février dernier en Martinique.
D'ici à 2030, les Antilles compteront plus de séniors de 60 ans et plus, que de jeunes de moins de 20 ans. A peine dix ans plus tard, elles seront les deux "plus vieux départements" de France, elles qui - dans les années 1960 - en étaient les deux plus jeunes. A quoi s'ajoute, pour la Martinique, une très nette décroissance démographique, conséquence d'une très faible natalité et de départs continus des jeunes vers la métropole.
Les migrations et le vieillissement constituent, aujourd’hui, pour les départements d’outre-mer des défis majeurs. D’ici à 2030, la Guadeloupe et la Martinique compteront plus de personnes âgées que de jeunes et, en 2040, la part des plus 60 ans y sera plus importante que dans le Limousin, tenu pourtant pour emblématique du vieillissement de la population française1. Les conséquences socio-économiques de cette dynamique seront d’autant plus importantes, que ces deux régions continuent d’enregistrer le départ en nombre de leurs forces vives : l’émigration des jeunes engagée depuis les années 1960 s’y poursuit et, surtout, de manière de plus en plus sélective.
Les ménages ultramarins consomment moins que ceux de la métropole. Les disparités de dépenses selon le revenu et le profil des ménages y sont plus prononcées. Ainsi, les familles monoparentales et les couples sans enfant ont un niveau de consommation qui s’écarte davantage de la moyenne qu’en métropole. Les principaux postes de dépenses sont identiques dans les DOM et en métropole. Cependant, leur hiérarchie diffère : les transports devancent souvent le logement et l’alimentation. Mayotte fait exception, les ménages consacrent en moyenne un quart de leur budget à l’alimentation.
En France, en 2018, 68 % des enfants mineurs vivent dans une famille « traditionnelle », 21 % vivent dans une famille monoparentale, et 11 % vivent dans une famille recomposée : 7 % avec un parent et un beau-parent et 4 % avec leurs deux parents. Au total, 28 % des enfants résident donc avec un seul de leurs parents. La part des enfants vivant en famille recomposée varie de 7 % en Martinique et dans les Hauts-de-Seine à 17 % en Guyane. Les enfants des familles « traditionnelles » vivent plus souvent à l’Ouest et à l’Est de la France, alors que ceux des familles monoparentales sont très présents dans le pourtour méditerranéen et les départements d’Outre-mer.
Au 1er janvier 2020, la France compte 67 millions d’habitants. Au cours de l’année 2019, la population a augmenté de 0,3 %. Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel (+ 141 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas.
Au 1er janvier 2019, 363 480 personnes vivent en Martinique. Le solde naturel est légèrement positif. Pour autant, la Martinique perd des habitants chaque année. Le départ des jeunes, qui entraîne un solde migratoire fortement déficitaire et le faible taux de natalité y contribuent. L’espérance de vie reste stable en 2018. Par ailleurs, le nombre de mariages baisse et plus de la moitié des enfants mineurs vivent dans une famille monoparentale
Au 1ᵉʳ janvier 2017, 66 524 000 habitants vivent en France hors Mayotte, soit une croissance moyenne de 0,5 % par an depuis dix ans. La population augmente plus vite dans les communes peu denses notamment celles situées dans la périphérie des principales villes, témoignant ainsi de la poursuite de l’étalement urbain. Les communes densément peuplées connaissent une nette progression de leur densité liée à un excédent des naissances sur les décès. Les communes peu denses attirent de nouveaux habitants, cette attractivité se diffuse sur des territoires de plus en plus éloignés. La croissance des espaces de faible densité concerne 80 % des départements.
En 2017, les ménages résidant en Martinique consacrent la moitié de leur budget aux transports, à l’alimentation et au logement. Les modes de consommation diffèrent selon leurs revenus et leurs caractéristiques et font apparaître trois profils types de consommateurs : les aînés défavorisés donnant la priorité aux dépenses alimentaires, les locataires aux revenus modestes et les actifs en emploi consommateurs de biens de confort. Entre 2011 et 2017, les choix en matière de consommation des ménages ultramarins se rapprochent de ceux des métropolitains, avec notamment un poids des dépenses de transport et des biens de confort en hausse.
En 2019, 15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année, tandis que 38 % des usagers manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence. Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population. Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet. Les personnes les plus âgées, les moins diplômées, aux revenus modestes, celles vivant seules ou en couple sans enfant ou encore résidant dans les DOM sont les plus touchées par le défaut d’équipement comme par le manque de compétences.
En 2018, les inégalités et le taux de pauvreté augmenteraient. Selon la méthode d’estimation avancée basée sur la microsimulation, les inégalités de niveau de vie augmenteraient en 2018 : l’indice de Gini augmenterait de 0,005 pour s’établir à 0,294 et le ratio entre la masse des niveaux de vie détenue par les 20 % de personnes les plus aisées et celle détenue par les 20 % les plus modestes augmenterait de 0,1 pour s’établir à 4,4. Le rapport interdécile serait quasi stable à 3,5. La hausse des inégalités serait surtout liée à la forte augmentation des revenus des capitaux mobiliers désormais soumis au prélèvement forfaitaire unique, concentrés chez les plus aisés.
En 2017, l’équipement et l’accès au numérique dans les DOM sont proches de ceux de la métropole. La fréquence d’utilisation d’Internet dans les DOM demeure plus faible qu’en métropole. Les différences dans l’accès et l’utilisation selon l’âge, la catégorie sociale ou le diplôme y sont semblables, à ceci près qu’elles sont plus prononcées dans les DOM pour les plus âgés et les moins diplômés. Une personne sur deux déclare des compétences numériques faibles ou moyennes. Le commerce en ligne est assez peu utilisé, à l’inverse des sites des administrations et services publics.
Conçu par le CGET et le CNFPT notamment, le plan national de formation « Valeurs de la République et laïcité » a permis de former plus de 35 000 acteurs de terrain et de sensibiliser 10 000 personnes au principe de laïcité, depuis 2015. Sciences Po Saint-Germain-en-Laye publie une étude qui évalue les résultats et les retours des bénéficiaires, formés en 2018 : agents des collectivités en contact avec le public, éducateurs, animateurs, bénévoles associatifs…
Entre 2011 et 2016, tous les types d’EPCI concourent positivement à l’évolution de la population française. La croissance démographique se renforce et atteint en moyenne 0,7 % par an pour les métropoles de province qui attirent toutes davantage de nouveaux habitants qu’entre 2006 et 2011.
Avec 376 480 habitants au 1er janvier 2016, la Martinique compte 15 827 personnes de moins qu’en 2011. Le départ de nombreux jeunes Martiniquais vers la France métropolitaine est à l’origine du déficit démographique. En 2017, le nombre de décès se rapproche du nombre de naissances. Les mariages sont en hausse.
Au 1er janvier 2019, la France compte près de 67 millions d’habitants. Au cours de l’année 2018, la population a augmenté de 0,30 %. Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel (+ 144 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas.
À l’entrée dans l’enseignement supérieur, 6 bacheliers sur 10 choisissent une formation dans une autre zone d’emploi que celle où ils résidaient l’année du baccalauréat. Les différences sont marquées entre les territoires. Par construction, les jeunes issus d’un territoire n’offrant pas d’établissement du supérieur sont contraints de se déplacer, soit au sein de l’académie (pour 56 % d’entre eux), soit dans une autre académie (44 %). La moitié d’entre eux déménage pour suivre ses études, l’autre moitié effectue des navettes quotidiennes entre son domicile et son lieu d’étude.
Au 1er janvier 2016, la Martinique compte 376 480 habitants, soit 15 827 personnes de moins qu’en 2011. Avec une baisse annuelle moyenne de 0,8 %¨au cours de ces cinq années, c’est la région française qui se dépeuple le plus. Cette situation s’explique par un solde apparent des entrées sorties négatif qui n’est pas compensé par le solde naturel. Si, en 2011, les communes de l’Espace Sud gagnaient des habitants, elles sont désormais également touchées par ce recul démographique. Fort-de-France reste la commune la plus peuplée mais devient celle qui perd le plus d’habitants.
Au 1ᵉʳ janvier 2016, 66 362 000 habitants vivent en France (hors Mayotte), soit une croissance de 0,4 % par an depuis 2011. L’accroissement démographique concerne toutes les régions, à l’exception de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Bourgogne-Franche-Comté. Cependant, le dynamisme démographique s’affaiblit.
La Communauté d’Agglomération du Pays Nord Martinique (Cap Nord), avec ses 18 communes, a des difficultés à retenir les moins de 30 ans sur son territoire à l’instar du reste de la Martinique. Le chômage, omniprésent, incite les jeunes à rejoindre la France hexagonale pour poursuivre des études ou trouver un emploi. Parallèlement, la zone est touchée par un vieillissement de sa population plus important qu’ailleurs. Le secteur public, principal employeur, prédomine sur une agriculture peu attractive. Les femmes, de plus en plus qualifiées, sont majoritaires parmi les salariés. Au sein de l’intercommunalité, des problématiques émergent : diminution de la taille des familles, part importante des bas revenus, transport en commun limité, habitat vieillissant. Le territoire Cap Nord, vallonné et rural, détient pourtant des atouts à exploiter, notamment en matière d’écologie et de développement durable.
En 2017, 276 000 personnes vivent en Polynésie française. En cinq ans, la population a augmenté de 1 500 personnes par an, un rythme plus faible qu’auparavant. La hausse est la plus forte dans les Îles du Vent. L’excédent des naissances sur les décès est le seul moteur de cette croissance démographique. Il diminue cependant du fait de la baisse de la fécondité. Les départs de Polynésie sont plus importants que les arrivées et un jeune de 18 à 25 ans sur dix quitte le territoire.
France, portrait social s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître la société française. Cet ouvrage transversal de la collection « Insee Références » propose d’abord un éclairage sur les personnes de 65 ans ou plus. Deux dossiers analysent ensuite de manière approfondie les effets des réformes sociales et fiscales sur le revenu des ménages et les inégalités. Enfin, une quarantaine de fiches synthétiques, présentant les données essentielles et des comparaisons européennes, complètent ce panorama social.
En 2016, 2 900 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes. Ce taux a baissé très fortement tout au long du vingtième siècle et est resté stable depuis 2005. La mortalité infantile se concentre dans les premiers jours de la vie : la moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire ont vécu moins d’une semaine. La mortalité infantile est la plus élevée dans les DOM. La France se situe dans la moyenne des pays de l’Union Européenne.
La situation démographique en 2016 permet de cerner en détail la situation actuelle et les évolutions de la population. Cette édition contient des données au niveau de la France métropolitaine mais également au niveau de la France entière (métropole et départements d'outre-mer). De nombreux tableaux au niveau départemental sont également disponibles.
Les jeunes ménages de 18-34 ans qui vivent dans un département ou une région d’outre-mer (DROM) consomment en moyenne 15 100 euros par an et par unité de consommation, soit 15 % de moins qu’un ménage du même âge en Métropole. Parmi eux, les 18-24 ans consomment moins de 1 000 euros par mois et par unité de consommation (contre 1 250 euros pour les jeunes métropolitains)..
Le onzième rapport de l’ONPES a été remis le 14 juin 2016 à Ségolène Neuville, Secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.
Au 1er janvier 2015, 380 877 habitants résident en Martinique. La population martiniquaise compte 13 296 personnes de moins qu’en 2010, soit une baisse annuelle moyenne de 0,7 % sur les 5 dernières années. La Martinique est la région française qui perd le plus d’habitants. La diminution s’explique par un solde migratoire négatif (perte de 21 000 personnes) qui n’est pas compensé par un solde naturel positif (+ 7 700 personnes). Les communes du Centre et du Nord sont les plus touchées par ce manque de dynamisme. Bien que Fort-de-France soit la commune la plus peuplée, elle est également celle qui perd le plus d’habitants (– 4 714).
De 2010 à 2015, les populations ont évolué différemment d’un département à l’autre en fonction des mouvements naturels (naissances et décès) et des entrées et sorties sur le territoire départemental. Les excédents naturels, liés à la jeunesse de la population, sont l’apanage des départements les plus urbanisés. Les excédents des entrées sur les sorties reflètent l’attractivité du Sud et de l’Ouest, même si celle de la façade méditerranéenne fléchit. Sous l’effet des migrations, les écarts de dynamiques de population sont plus marqués qu’auparavant.
Avec 380 877 habitants au 1er janvier 2015, la Martinique compte 13 296 habitants de moins qu’en 2010, soit une baisse annuelle moyenne de 0,7 %. Les nombreuses émigrations des jeunes Martiniquais sont à l’origine du déficit démographique. Ce déficit migratoire a des conséquences sur la structure de la population et contribue au vieillissement de la population. Les naissances diminuent à cause du recul de la population féminine en âge de procréer. Comme en France hexagonale, trois couples sur quatre optent pour le mariage alors que la proportion de pacsés est nettement inférieure à la moyenne nationale.
En 2015, en France, le niveau de vie médian de la population s’élève à 20 300 euros annuels, soit un montant légèrement plus élevé que celui de 2014 en euros constants. Dans le haut de la distribution, les niveaux de vie repartent à la hausse après plusieurs années de baisse, l’augmentation étant particulièrement marquée pour les plus aisés. Dans le bas de la distribution, les niveaux de vie stagnent à l’exception du premier décile dont l’augmentation compense le léger repli de l’année précédente.
À l'horizon 2050, la population de chaque région française augmenterait hormis en Guadeloupe et en Martinique.
Si les tendances démographiques récentes observées se prolongent, la Martinique compterait 339 000 habitants en 2030, soit 47 000 de moins qu’en 2013. Cette décroissance de la population serait principalement due au solde naturel qui deviendrait négatif, les naissances ne compensant plus les décès. Le vieillissement de la population en est l’acteur principal. Une autre conséquence serait la contraction du déficit migratoire durant cette période.
Ce dossier fait le point sur les inégalités entre femmes et hommes aujourd’hui en France. Cette édition succède à celle de 2012 Femmes et hommes – Regards sur la parité.
En parallèle de ce dossier, une analyse Martinique a été menée sur la parité Femmes/Hommes aux différents âges de la vie. Femmes et hommes en Martinique : regard sur la parité aux différents âges de la vie.
Au 1er janvier 2014, 383 910 habitants résident en Martinique. La population compte 12 494 habitants de moins qu’en 2009, soit une baisse annuelle moyenne de 0,6 %. La Martinique est la région française qui perd le plus d’habitants. La diminution de la population s’explique par un solde migratoire négatif qui n'est pas compensé par le solde naturel. Les communes du Centre et du Nord sont les plus touchées par ce manque de dynamisme. Bien que Fort-de-France soit la commune la plus peuplée, elle est également celle qui perd le plus d’habitants (– 4 790).
L’Insee publie tous les ans, en septembre, le taux de pauvreté et les principaux indicateurs d’inégalités de niveau de vie pour l’avant-dernière année. Il a ainsi publié en septembre 2016 ces indicateurs pour l’année 2014. Comme il est souhaitable de disposer d’indicateurs plus précoces, l’Insee a décidé de publier en fin d’année N+1 une estimation avancée pour l’année N à l’aide d’une méthode expérimentale fondée sur la microsimulation. En 2015, le taux de pauvreté atteindrait 14,3 % de la population. Les données définitives seront publiées en septembre 2017.
Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent depuis plusieurs années, mais la parité n’est pas encore atteinte. Si en Martinique, les écarts entre sexes diminuent pour les variables concernant l'insertion sur le marché du travail, c'est dans une moindre mesure que sur le plan national. En revanche, l'évolution est plus favorable qu'en France hexagonale pour le niveau de salaire, l'entrepreneuriat et le niveau de formation. La Martinique est également marquée par une accentuation des écarts parmi les familles monoparentales, considérée comme « défavorable » aux femmes.
France, portrait social s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux connaître la société française. Cet ouvrage transversal de la collection « Insee Références » propose d’abord un éclairage sur les ménages à niveau de vie médian en France. Trois dossiers analysent de manière approfondie différents aspects de la société française. Une quarantaine de fiches synthétiques, présentant les données essentielles et des comparaisons européennes, complètent ce panorama social.